Fallon Mayanja, aka SkySeas, ouvre et clôture en musique la Carte Blanche à la Biennale de Kinshasa Yango II. Le mercredi 2 février de 18h à 19h puis de 21h à 22h, Fallon Mayanja vous invite à un mix en deux temps intitulé « Soul Sampler ~ The Time Has Come »,  mêlant sa sélection dans les albums vinyles exposés au sein de la Library of Things We Forgot to Remember à sa collection personnelle.  

Compositrice électronique, artiste sonore et performeur.euse, Fallon Mayanja bouleverse les conventions de l’écoute afin de cultiver des alternatives de compréhension et de perception de soi, des autres et des environnements. Au sein d’œuvres sonores immersives, activées par les cosmologies sonores, les voix, les rythmes et les vibrations de mondes multiples, Fallon manifeste la relation entre les existences fictives et les expériences culturelles. C’est à travers des récits qui ont survécu au chaos que l’artiste construit des paysages de clubs afro-diasporiques.

Fallon Mayanja a imaginé son mix « Soul Sampler ~ The Time Has Come » (Sampleur d’âme, le temps est venu)  à partir de rythmes séduisants aux basses féroces. Cette mosaïque sinueuse de sons organiques et de réminiscences de club oscille entre humeur survoltée et atmosphère introspective. Ce mix en deux temps ouvre et prolonge  la session Oyo Ndoto Na Biso / La Fabrique des rêves dans une célébration de la vie ancrée dans le futur présent.

 

The Library of Things We Forgot to Remember, présenté pour la première fois en France au cœur de l’exposition « Ubuntu, un rêve lucide », est un projet de l’artiste Kudzanai Chiurai. L’ample collection d’archives principalement sonore exposée dans cette bibliothèque constitue la bande-son des luttes pour les droits civiques et des mouvements de libération dans le sud global. Cet espace d’hospitalité, considéré comme une zone libérée, accueille régulièrement des DJ-sets et une série de sessions qui croisent la parole, la poésie, la performance et la musique mettant l’accent sur des pratiques et des imaginaires en résistance.

 

Crédit photo : Paul Fogiel